A l’aube de la fête des mamans qui relie une mère à ses enfants, nous souhaitions étendre cette relation tellement puissante à celle des femmes entre elles.

La sororité « solidarité-fraternité entre femmes » est un terme qui convient parfaitement aux burn’ettes. Vous allez comprendre pourquoi.

Regardons un peu du côté de l’Etymologie et l’histoire du terme qui ne date pas d’hier.

Il provient du latin soror ce qui équivaut à « sœur » ou « cousine ». Il s’agit en quelque sorte de la fraternité, au féminin. Quelle est l’histoire de ce mot chargé d’une aura solidaire ?

Au Moyen-Âge, une sororité désignait une communauté de religieuses. À la fin du XIIe siècle, les Béguines, des femmes non religieuses, se rassemblaient dans des petites maisons autour des chapelles. La formation d’une communauté solidaire permettait à ces femmes – souvent veuves ou célibataires – d’échapper à un (re)mariage non désiré. Ainsi, de véritables petites cités furent créées et devinrent indépendantes, ce qui ne plut pas aux dirigeants, ni à l’Église. Les répercussions furent dramatiques. La notion de sororité disparaît avec les Béguines.

Le concept réapparaît à la fin du XIXe siècle, parmi les universités américaines. Ces établissements sont réputés pour leurs confréries où des liens ainsi que des apprentissages entre étudiants se forment. Toutefois, les femmes n’y sont pas admises. En réponse à cette exclusion, les étudiantes ont créé leur club ; la première confrérie, ou sisterhood1, ayant vu le jour se nommait « Gamma Phi Bêta ».

Dans un même temps, le mot sororité est apparu dans le scoutisme, qui s’est alors ouvert aux filles mais avec des restrictions de genre. Les filles ne se sont pas laissées faire : elles ont malgré tout enfilé des shorts elles aussi, et elles grimpaient aux arbres, tout comme les garçons !

C’est durant les années 1970 que le terme sororité prend tout son sens : repris par les mouvements féministes américains, la sororité symbolise la solidarité entre femmes. Ainsi ce mot désigne les liens qui se créent suite à des affinités ou à des vécus partagés qui trouvent la condition féminine comme origine. Il faut attendre les années 1980 pour que « sororité » entre dans le dictionnaire. Le boom médiatique de la sororité se déroule à partir des années 2000, notamment en France où la devise « Liberté, égalité, fraternité » est remise en question, car porte la marque symbolique de l’oubli des femmes. L’enjeu n’est pas de s’attaquer à la fraternité, mais de faire sororité avec elle, cela donnerait naissance à l’adelphité. L’objectif est de rendre l’universel véritablement universel.

L’objectif est de permettre aux femmes de participer aux changements.

La mission des mouvements de femmes, c’est de faire évoluer notre société ensemble, en mixité, femmes et hommes sur le même pied d’égalité. Pourtant, dans certaines situations, il arrive que le besoin de se rassembler en non-mixité se fasse ressentir. Que cela soit du côté des hommes ou des femmes. Parfois, pour aborder des sujets sensibles, une non-mixité temporaire est une solution pour libérer la parole. Si la sororité doit bien combattre quelque chose, ce sont les stéréotypes et le sexisme ordinaire.

Par son essence, la solidarité féminine se confronte aux représentations des femmes se « crêpant le chignon ». On parle même du « syndrome de la reine des abeilles ». De quoi s’agit-il au juste ? Cette métaphore nous laisse entendre qu’une femme en position de force se conduirait durement auprès des autres femmes. Cela nourrit le stéréotype selon lequel les femmes de pouvoir sont pires que les hommes, sans pitié, que les femmes entre elles sont cruelles. Ce « syndrome » s’explique pourtant facilement : le fait est que les réactions des femmes envers les autres femmes sont stigmatisées. Si une femme s’affirme ou montre sa colère vis-à-vis d’une autre femme, les perceptions erronées nous dirigent vers la croyance qu’elle serait hargneuse, jalouse de la concurrence. Des tensions existent dans certains cas, évidemment, l’idée ici est de réaliser que les réactions sont souvent mal interprétées.

En résumé « sororité c’est quoi ? » : Ce terme exprime l’expression de la solidarité entre femmes. La sororité désigne les liens entre les femmes qui se sentent des affinités, ont un vécu partagé dû à leur même condition féminine.

On reconnait bien les burn’ettes là-dedans et ce lien puissant autour d’un sujet commun #burnout, non ?

Maintenant, il est temps de guérir ensemble.

🙏 Ensemble aidons les femmes victimes de #burnout !

Burn to be Alive✌️

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