Comment le stress influence la réponse hormonale ?
Hans Selye était un médecin, fondateur et directeur de l’Institut de médecine et chirurgie expérimentale de l’Université de Montréal et pionnier des études sur le stress.
Il décrit le stress comme étant le déséquilibre entre les exigences de l’environnement et les ressources pour y faire face. Il évoque un syndrome d’adaptation corrélé avec l’épuisement d’un cas de burn out et qui survient en trois étapes.
Lors de la phase d’alarme, le corps entre en contact avec un stress soudain et augmente la production de cortisol, connue comme hormone du stress. La quantité d’énergie libérée et les réponses physiologiques engendrées (augmentation du rythme cardiaque, meilleure acuité visuelle, concentration accrue) permettent de répondre à la menace en nourrissant les muscles, le cerveau et le cœur au détriment des autres organes (le système digestif notamment est mis en suspend).
Si le danger perdure, le corps entre en phase de résistance. Le taux de cortisol reste élevé laissant l’organisme dans un degré de vigilance et de tension interne durable.
À un stade de stress chronique, le corps ne peut maintenir un taux de cortisol élevé. Il s’effondre alors, et avec lui, les ressources énergétiques, les défenses physiques, psychologiques et immunitaires. C’est la phase d’épuisement.
La science nous apprend ainsi que les circonstances extérieures ont un impact direct sur le bon fonctionnement de notre organisme et de notre métabolisme.
Audrey, formatrice et consultante en QVCT
Cette synthèse du mécanisme du stress chronique doit être diffusée pour :
– sensibiliser les personnes afin qu’elles s’en protégent
– former collectivement pour prévenir sa survenue, particulièrement en milieu professionnel
– réfléchir à construire des process pour reprendre le contrôle et augmenter sa zone d’influence sûr les stresseurs et l’imiter le stress durable