Qu’est-ce qui relie de nombreuses BURN’ettes ? Le temps, du temps rien qu’à soi. Que faire de ce temps ? Catherine Aubic, 53 ans, anciennement notaire assistant, a trouvé comment le valoriser. À l’arrêt après un burnout, elle retrouve la joie d’écrire et de jouer avec les mots. Les mots la suivent partout. En conduisant, lui viennent des phrases et des idées.

Ecrire a toujours fait partie de sa vie. Catherine part à la recherche de ses textes ; des poèmes griffonnés sur les bancs de l’école, les petits mots d’anniversaire offerts à ses enfants, le mot d’encouragement pour Maria, une jeune élève en difficulté, le poème pour sa fille qui fait médecine, les petits mots doux pour son chéri…

C’est décidé, elle souhaite écrire non pas un livre, mais un recueil de poésie.

Dans ses poèmes, Catherine parcourt sa vie et reprend différents thèmes : l’enfance, la parentalité, la nature, l’adversité, le féminisme, les rêves, les enfants, le moment présent, le bonheur… Dans le poème « L’Âme brulée », Catherine revient sur son épreuve, le burnout, « Merci pour cette pause, ce moment de répit ». En tout, ce sont 99 poèmes dont un écrit par sa fille.

Catherine a envie que son livre soit illustré. Elle pense à Sylvie Fagegaltier, qui a la fibre artistique. Sylvie, une BURN’ette qui travaillait dans la mode mais qui n’a plus envie de dessiner. Catherine sait ce qu’elle veut, un petit personnage, une fille en forme de livre avec un pinceau dans ses cheveux. 80 dessins prennent forme. La mère de Catherine, sa fille et un des ses amis participent également à l’illustration du recueil.

« Vie de poésie » se veut comme un message d’espoir. Il y a une vie après un burnout, une vie plus alignée avec ce qui nous procure de la joie.